Ce mois-ci, le Directeur?général de l’AIEA s’est rendu en?Afrique pour réaffirmer l’engagement de l’Organisation à faire progresser les objectifs de développement grace aux technologies nucléaires, en mettant l’accent sur les soins anticancéreux.
Rafael?Mariano?Grossi s’est rendu en?éthiopie, au?Rwanda, au?Malawi, au?Kenya et au?Libéria pour nouer le dialogue avec les dirigeants locaux et apporter une contribution concrète à leurs stratégies de lutte contre le cancer, ainsi que pour discuter d’autres moyens par lesquels l’AIEA peut soutenir les objectifs de développement tels que ceux axés sur l’énergie et la sécurité alimentaire.
Le cancer cause plus de décès en?Afrique que le paludisme et la tuberculose réunis. Alors que la moitié des patients atteints de cancer ont besoin d’une radiothérapie à un certain moment, 70?% des Africains ne peuvent en bénéficier. D’ici à?2040, le nombre de cas de cancer enregistrés chaque?année sur le continent devrait doubler, et le taux de mortalité devrait être supérieur de près d’un?tiers à la moyenne mondiale.
??Alors que les guerres et les conflits font rage dans d’autres régions du monde, les besoins de l’Afrique subsistent. Le cancer est l’une des principales causes de décès sur ce continent, tuant environ 2?000?personnes par jour. Il y a trois?ans, ici, au siège de l’Union?africaine, nous avons lancé l’initiative?Rayons d’espoir. Aujourd’hui, celle-ci a pris corps, car des soins anticancéreux sont dispensés dans des pays où ils n’existaient pas?? a déclaré le Directeur?général lors de sa visite sur le continent.