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Le forum scientifique met en lumière des solutions nucléaires pour la durabilité des ressources en eau

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Le Directeur général de l’AIEA, Rafael Mariano Grossi, prononce un discours lors du forum scientifique de 2025. (Photo?: D. Calma/AIEA)

Cette année, le forum scientifique de l’AIEA a mis en évidence la manière dont les sciences nucléaires et l’hydrologie isotopique font progresser la recherche de solutions face aux problèmes liés à l’eau dans le monde. événement phare organisé en marge de la 69e Conférence générale de l’AIEA, le forum a attiré quelque 350 personnes à sa séance d’ouverture, dont des ministres et d’éminents spécialistes de l’eau du monde entier.

à l’échelle mondiale, les ressources en eau sont mises à rude épreuve par les changements climatiques, les besoins d’une population en pleine expansion et la pollution. Le Directeur général de l’AIEA, Rafael Mariano Grossi, a insisté sur l’urgence de l’action à entreprendre et sur l’importance de la recherche. ??Pour trouver des solutions, nous devons avoir une compréhension scientifique des problèmes??, a-t-il déclaré.

Najat Mokhtar, Directrice générale adjointe de l’AIEA chargée du Département des sciences et des applications nucléaires, a souligné qu’il existait déjà des solutions scientifiques aux problèmes liés à l’eau, mais que leur mise en ?uvre était contrariée par un manque de données. Elle a pr?né l’adoption de nouvelles technologies telles que l’intelligence artificielle pour combler ces lacunes. ??Ne perdons pas de temps??, a-t-elle demandé, ??travaillons ensemble et utilisons la science pour mieux gérer les ressources en eau.??

Comment la science nucléaire contribue-t-elle à la durabilité des ressources en eau ?

Les techniques nucléaires?telles que?l’hydrologie isotopique?contribuent à la durabilité des ressources en eau en retra?ant les sources de l’eau et ses mouvements, en évaluant la qualité et la quantité des eaux souterraines et en surveillant les impacts du changement climatique sur les ressources en eau. En outre, la technologie nucléaire est utilisée pour améliorer la qualité de l’eau : elle permet de s’attaquer à la pollution qui la touche à l’aide de la technologie des rayonnements et de faire face aux pénuries en améliorant le dessalement et l’efficience d’utilisation de l’eau dans l’irrigation. Ces techniques nucléaires, ainsi que d’autres, fournissent aux décideurs des données essentielles pour gérer les pénuries d’eau, garantir la disponibilité de l’eau pour les populations croissantes et protéger les écosystèmes d’eau douce vitaux contre la pollution et la dégradation.?

Forum scientifique 2025 - L’atome pour l’eau

Les séances techniques du forum scientifique ont été l’occasion de réfléchir aux outils qui permettent de faire progresser la durabilité des ressources en eau au niveau mondial (données et informations, création de capacités, gouvernance, financement et innovation, par exemple) et d’examiner les effets de la variabilité du climat et de la pollution sur les ressources en eau. Nombre d’intervenants ont appelé à renforcer le lien qui existe entre la recherche et les choix politiques, et ont souligné qu’il importait d’instaurer une communication efficace pour informer les décideurs et le public sur la nécessité de protéger et de préserver les ressources en eau dans le monde.

Les participants au forum ont été informés que le Réseau mondial des laboratoires d’analyse de l’eau (Réseau GloWAL) de l’AIEA avait commencé à accepter des demandes d’adhésion de laboratoires du monde entier. Le réseau GloWAL aidera les pays à suivre et à gérer plus efficacement leurs ressources en eau, à produire des données qui serviront à l’élaboration de politiques et à encourager la collaboration aux niveaux régional et mondial en matière de gestion des ressources en eau.

Transformer les connaissances en résilience

??Compte tenu de l’urgence des problèmes liés à l’eau dans le monde, il faut mobiliser des efforts scientifiques et diplomatiques pour protéger cette ressource partagée??, a déclaré Anne-Isabelle étienvre, Administratrice générale du Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (France). La France soutient la recherche sur la préservation des ressources en eau grace à des programmes d’investissement particuliers qui rassemblent des décideurs, des scientifiques et des acteurs de l’industrie. Malgré l’ampleur du défi, elle a affirmé que la science avait toujours été porteuse d’espoir.

La Secrétaire général de l’Organisation météorologique mondiale, Celeste Saulo, a réitéré ce point de vue. ? Une quantité trop importante de ressources en eau n’a pas encore été suffisamment étudiée ou mesurée et est impossible à gérer, mais associée à la météorologie et à l’hydrologie, la science nucléaire peut contribuer à combler ce manque de données.?? Elle a appelé à plus d’innovations, au partage des données et à des investissements pour renforcer les capacités. ??Nous pouvons transformer les connaissances en résilience pour faire en sorte que les générations de demain héritent de la sécurité de l’approvisionnement en eau et non des risques liés à l’eau??, a-t-elle précisé.

??De telles actions doivent être menées au niveau mondial??, a souligné le Secrétaire général de la Communauté andine, Gonzalo Alfonso Gutiérrez Reinel. ??Il est essentiel de renforcer la coopération internationale en hiérarchisant les axes stratégiques au niveau mondial, ce qui permettra de progresser vers une gestion intégrée, résiliente et durable des ressources en eau??, a-t-il expliqué.

L’appui de l’AIEA

Le Ministre péruvien du développement agraire et de l’irrigation, ángel Manuel Manero Campos, a souligné le r?le joué par l’AIEA pour résoudre les problèmes liés à l’eau dans le monde. ??Nous avons là une excellente occasion de prouver que, utilisée de manière pacifique et responsable, la technologie nucléaire peut contribuer à résoudre efficacement certaines des grandes difficultés actuelles??, a-t-il affirmé.

L’AIEA répond aux besoins de ses pays membres en renfor?ant les capacités, en mettant à disposition ses compétences techniques et en créant des réseaux scientifiques. Elle fait progresser les connaissances et fait avancer la collaboration internationale grace aux projets de recherche coordonnée et aux centres qui collaborent avec elle. De nombreux intervenants ont expliqué comment l’AIEA avait aidé leur pays à résoudre les difficultés liées à l’eau, qu’il s’agisse de l’amélioration du dessalement et de l’irrigation, ou de la lutte contre la pollution plastique.

Cette année, avec le soutien financier de la Banque mondiale, le Niger a signé un accord avec l’AIEA qui vise à construire un laboratoire national d’analyse de la qualité de l’eau et à moderniser les laboratoires régionaux du pays pour améliorer la gestion des ressources en eau. Le Ministre?nigérien de l’environnement, de l’hydraulique et de l’assainissement, Maizama?Abdoulaye, a souligné que les partenariats établis entre la communauté scientifique et les partenaires du développement pouvaient ??transformer les difficultés liées à l’eau en occasions de développement??.

Le Président de l’Autorité chinoise de l’énergie atomique, Shan Zhongde, a mis en avant la collaboration de longue date de la Chine avec l’AIEA concernant la protection des ressources en eau, y compris le soutien de l’AIEA à la création du premier laboratoire chinois d’hydrologie isotopique en 1990. Il a déclaré que la Chine continuerait à travailler avec l’AIEA pour mettre au point des solutions nucléaires visant à protéger durablement les ressources en eau et à créer des écosystèmes résistants.

L’AIEA s’attaque à la question de la pollution de l’eau, notamment dans le cadre de son initiative phare NUTEC Plastics (Technologie nucléaire au service de la lutte contre la pollution par le plastique), qui permet de mettre au point des techniques faisant appel aux rayonnements pour surcycler des déchets plastiques afin d’éviter qu’ils n’atteignent des sources d’eau. Les Philippines accueilleront un Forum international de haut niveau sur l’initiative NUTEC Plastics les 25 et 26?novembre 2025. Le traitement des eaux usées est l’une des utilisations du nouveau faisceau d’électrons mobile de l’AIEA, qui peut tuer des micro-organismes et transformer des contaminants en composés inoffensifs.

Les partenariats et la mobilisation de ressources

Le forum scientifique s’est conclu par des débats sur l’importance des partenariats et de la mobilisation des ressources pour la durabilité des ressources en eau.

??La gestion durable de l’eau nécessite des connaissances scientifiques et un cadre de politique générale solides??, a expliqué la Secrétaire exécutive de la Commission économique des Nations?Unies pour l’Europe, Tatiana Molcean. Selon elle, en combinant le cadre de la Convention sur l’eau de 2016 aux outils techniques de l’AIEA, il serait possible de traiter les questions indissociables que sont celles de l’eau, de l’alimentation et de l’énergie.

Winston Yu, responsable des pratiques liées à l’eau à la Banque mondiale, a expliqué qu’au niveau mondial, 165 milliards de dollars des états-Unis étaient investis chaque année dans le secteur de l’eau par les gouvernements, les organisations internationales, la société civile et le secteur privé, mais qu’il fallait des milliers de milliards. Il a abondé dans le sens de María Jimena Durán, de la Banque de développement de l’Amérique latine et des Cara?bes, et de Lina Escobar-Rangel, de la Banque interaméricaine de développement, en disant que la participation du secteur privé était nécessaire pour répondre à l’énorme besoin des financements liés à l’eau. Actuellement, le secteur privé ne contribue qu’à hauteur de deux pour cent des financements mondiaux liés à l’eau.

M. Yu a qualifié l’accord conclu entre le Niger et l’AIEA de bon exemple de la fa?on dont les banques multilatérales de développement pouvaient combiner des financements et un engagement politique aux compétences techniques de l’AIEA pour aider les pays à améliorer la gestion des ressources en eau. ??L’AIEA dispose d’une grande marge de man?uvre pour collaborer avec toutes les banques de développement afin d’associer les technologies à des financements??, a-t-il déclaré.

Selon Mohamed CBC Diatta, sherpa sénégalais de la Conférence des Nations Unies sur l’eau 2026, la question du financement de l’eau sera au c?ur de la conférence. M. Diatta a expliqué que les financements permettraient ??de tirer parti de la science, du multilatéralisme, de la coopération et de l’innovation?? et d’établir des liens entre les secteurs pour aider à protéger la ressource la plus précieuse que nous nous partagions. Les sciences nucléaires ont un r?le essentiel à jouer dans l’établissement de ces liens et l’AIEA continuera à travailler avec les pays en vue de renforcer leurs capacités à utiliser ces outils qui leur permettront de relever les grands défis auxquels ils font face concernant l’eau.

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